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SFE - La Newsletter Recherche de la SFE

Editorial                                                                                  Newsletter Recherche n°18

"Moi mon Collègue, celle que je préfère, c'est la numero 18 (bis)"
Voici 10 nouveaux résumés d’articles publiés dans les grands journaux d’endocrinologie par des équipes francophones de recherche fondamentale et/ou translationnelle.

Hubert Vaudry

Sommaire  

1- Jérôme Bertherat - Delphine Vezzosi : De l’utilité de la scintigraphie au noriodocholestérol dans les Cushing surrénaliens

2- Damien Bouvier - Vincent Sapin : Polyhydramnios des parturientes diabétiques : la piste des aquaporines au sein des membranes amniotiques

3- Rachida Guennoun : Influence des stéroïdes sexuels endogènes sur le métabolisme mitochondrial cérébral

4- Virginie Laurent-Gydé :La mélatonine rétinienne: pile et face

5- Marc Lombès - Pascal Boileau - Laetitia Martinerie : Trop ou trop peu d’aldostérone, le nouveau-né doit choisir

6- Marie-Caroline Michalski - Cécile Vors : Inflammation en situation d’obésité : à la poursuite des endotoxines après un repas

7- Julien Paccou : Evaluation de l’adiposité médullaire et relation avec le tissu osseux : Intérêt et utilité pour le clinicien 

8- Catherine Pasqualini - Sylvie Dufour : Une population originale de neurones dopaminergiques dans le cerveau du poisson-zèbre

9- Valérie Simonneaux : KissClock: il n'y a qu'un tic-tac du baiser "au bébé"

10- Florent de Vathaire : Mieux anticiper le risque de cancer thyroïdien après radiothérapie d'un cancer de l'enfant


 
 1- Jérôme Bertherat - Delphine Vezzosi
De l’utilité de la scintigraphie au noriodocholestérol dans les Cushing surrénaliens

L’hyperplasie micronodulaire pigmentée des surrénales est une cause rare de syndrome de Cushing ACTH-indépendant. Elle peut survenir de façon sporadique ou s’intégrer dans le cadre d’un complexe de Carney. Le diagnostic peut parfois être difficile car le scanner surrénalien peut être normal voire même, mettre en évidence une lésion unilatérale. Dans cette étude rétrospective, 17 patients opérés pour hypercortisolisme lié à une hyperplasie micronodulaire pigmentée des surrénales ont été inclus [1]. Le scanner surrénalien retrouvait des micronodules surrénaliens chez 11 patients, des macronodules surrénaliens chez 3 patients, et était normal chez 3 patients. Tous les patients avaient une fixation bilatérale à la scintigraphie au noriodocholestérol. Cette fixation était asymétrique chez 17 patients (59%). La scintigraphie au noriodocholestérol a permis de confirmer le caractère bilatéral des lésions chez tous les patients avec une hyperplasie micronodulaire bilatérale des surrénales.

[1] Vezzosi D, Tenenbaum F, Cazabat L, Tissier F, Bienvenu M, Carrasco CA, Laloi-Michelin M, Barrande G, Lefebvre H, Hiéronimus S, Tabarin A, Bertagna X, Legmann P, Vantyghem MC, Bertherat J 2015. Hormonal, radiological, NP-59 scintigraphy and pathological correlations in patients with Cushing's syndrome due to Primary Pigmented Nodular Adrenocortical Disease. J. Clin. Endocrinol. Metab. 100:4332-4338.

 
 2- Damien Bouvier - Vincent Sapin
Polyhydramnios des parturientes diabétiques : la piste des aquaporines au sein des membranes amniotiques

Si les aquaporines (AQPs) exprimées au sein des membranes fœtales (MF) (AQPs1, 3, 8, 9) sont essentielles à la régulation du volume amniotique [1] , elles n’avaient jamais été explorées dans la population des parturientes diabétiques sujettes au polyhydramnios. A partir de 129 MF, réparties selon 4 groupes (témoins, diabètes de type 1 (DT1), de type 2 (DT2), gestationnels (DG)), un profil d’expression des gènes AQPs a été établi. Par la suite, des MF issues de grossesses normales, séparées en leurs 2 feuillets (amnion et chorion), ont été utilisées pour étudier la régulation de l’expression des gènes AQPs 3 et 9 par l’insuline. Les profils d’expression quantitatifs des AQP1, 3, 8 et 9 sont identiques dans les 4 groupes. L’expression quantitative du gène AQP3 est significativement plus faible dans les groupes DT2 et DG. La culture d’explants d’amnion a démontré une répression significative par l’insuline de l’expression des gènes AQPs 3 et 9. Le travail confirme l’hypothèse que la répression des AQPs observée in vivo, est permise par l’hyperinsulinisme connu des patientes DT2 ou DG [2]. Ce dysfonctionnement moléculaire pourrait participer aux mécanismes du polyhydramnios en diminuant la diffusion d’eau au sein des MF.

[1]    Prat C, Blanchon L, Borel V, Gallot D, Herbet A, Bouvier D, Marceau G, Sapin V 2012. Ontogeny of aquaporins in human fetal membranes. Biol. Reprod. 86(2).
[2]    Bouvier D, Rouzaire M, Marceau G, Prat C, Pereira B, Lemarié R, Deruelle P, Fajardy I, Gallot D, Blanchon L, Vambergue A, Sapin V 2015. Aqupaporins and fetal membranes from diabetic parturient women : expression abnormalities and regulation by insulin. J. Clin. Endocrinol. Metab. 100:E1270-E1279.

 
 3- Rachida Guennoun
Influence des stéroïdes sexuels endogènes sur le métabolisme mitochondrial cérébral

Les stéroïdes sexuels sont actifs dans le système nerveux où ils exercent notamment des effets neuroprotecteurs. La mitochondrie a un rôle central dans la synthèse énergétique cellulaire et la régulation du stress oxydant. L’équipe dirigée par R. Guennoun au sein de l’U 1195 Inserm, en collaboration avec le secteur d’études fonctionnelles mitochondriales du laboratoire de biochimie du CHU Bicêtre, vient de démontrer des différences entre mâles et femelles dans le fonctionnement mitochondrial cérébral [1]. En particulier, la respiration NADH-dépendante est plus importante et le stress oxydant mitochondrial moindre chez les femelles que chez les mâles jeunes adultes. Cette différence est abolie après ovariectomie et chez les souris âgées. Les taux cérébraux de prégnènolone et de progestérone sont plus élevés chez les femelles en période de reproduction et baissent chez les souris âgées, suggérant que ces stéroïdes pourraient contribuer à la génération du dimorphisme sexuel observé. Ce travail souligne la nécessité de prendre en compte le sexe comme variable dans les travaux de recherches sur le fonctionnement mitochondrial.

[1]  Gaignard P, Savouroux S, Liere P, Pianos A, Therond P, Schumacher M, Slama A and Guennoun R 2015. Effect of sex differences on brain mitochondrial function and its suppression by ovariectomy and in aged mice. Endocrinology 156:2893-2904.

 
 4- Virginie Laurent-Gydé
La mélatonine rétinienne: pile et face

La rétine représente la deuxième source de mélatonine chez les vertébrés où elle serait impliquée dans la régulation de la physiologie locale comme la modulation de la phagocytose quotidienne des photorécepteurs par l’épithélium pigmentaire. L’équipe « Rythme, Vie et Mort de la rétine » de l'Institut des Neurosciences Cellulaires et Intégratives (CNRS UPR 3212) de Strasbourg a mis en évidence, pour la première fois, les types cellulaires responsables de la synthèse de l’hormone ainsi que sa régulation originale dans la rétine d’une espèce de rongeur diurne, Arvicanthis ansorgei [1]. Les chercheurs ont montré que les enzymes de synthèse, la N-acetyl arylalkylamine transférase et l’hydroxyindole-O-méthyltransferase, sont présentes et actives dans les photorécepteurs majoritairement de type cône et les cellules ganglionnaires, mais en opposition de phase. La mélatonine est donc produite en quantité modeste, tout au long des 24 h dans la rétine. Les résultats démontrent que la voie de synthèse de la mélatonine dans la rétine de rongeur diurne diffère d’autres tissus et espèces ; ils suggèrent des rôles distincts de l’hormone au sein même de ce tissu.

[1] Gianesini C, Clesse D, Tosini G, Hicks D, Laurent V 2015. Unique regulation of the melatonin synthetic pathway in the retina of diurnal female Arvicanthis ansorgei (Rodentia). Endocrinology 156:3292-3308.

 
 5- Marc Lombès - Pascal Boileau - Laetitia Martinerie
Trop ou trop peu d’aldostérone, le nouveau-né doit choisir

Une résistance partielle à l’action rénale a déjà été démontrée chez le nouveau né à terme devant l’existence d’un hyperaldostéronisme majeur à la naissance associé à une perte urinaire de sodium, caractéristique d’un tableau de pseudohypoaldostéronisme physiologique en période périnatale [1]. Les chercheurs se sont interrogés pour savoir si cette résistance partielle à l’aldostérone était accentuée chez le prématuré. Le PHRC National PREMALDO, étude prospective mutlicentrique, a permis l’étude d’une cohorte de 155 nouveau-nés. Il démontre que l’aldostéronurie, index fiable de la sécrétion d’aldostérone, augmente significativement avec l’âge gestationnel ainsi que le rapport aldostérone/rénine plasmatique, suggérant un défaut de sécrétion d’aldostérone chez le grand prématuré (<32 SA) alors qu’il reste sensible à l’action rénale de cette hormone [2]. Ces résultats bouleversent notre conception de la régulation de l’équilibre hydrominéral dans la période périnatale et ouvrent vers de nouvelles stratégies interventionnelles des déséquilibres hydrosodés du prématuré.

[1]    Martinerie L, Pussard E, Foix-L’Hélias L, Petit F, Cosson C, Boileau P, Lombès M 2009. physiological partial aldosterone resistance in human newborns. Pediatr. Res. 66:323-328.
[2]    Martinerie L, Pussard E, Youssef N, Cosson C, Lema I, Husseini K, Mur S, Boileau P*, Lombès M* 2015. Aldosterone signaling defect exacerbates sodium wasting in very preterm neonates: The Premaldo study (*equally contributed). J. Clin. Endocinol. Metab. 100:4074-4081.

 
 6- Marie-Caroline Michalski - Cécile Vors
Inflammation en situation d’obésité : à la poursuite des endotoxines après un repas

Par ses propriétés inflammatoires, l’endotoxémie est aujourd’hui reconnue comme un facteur de risque cardiométabolique majeur en situation d’obésité. L’équipe de Marie-Caroline Michalski au Laboratoire CarMeN (INSERM U1060/INRA UMR1397/Université Lyon-1) a contribué à révéler chez l’Homme que l’endotoxémie métabolique peut provenir de l’absorption d’endotoxines du microbiote intestinal durant la digestion des lipides alimentaires via la sécrétion des chylomicrons en phase postprandiale [1]. Cependant, aucune étude à ce jour ne s’est intéressée aux variations de ce phénomène en fonction (i) de différentes doses réalistes de lipides ingérés et (ii) de l’IMC des sujets. Ces chercheurs montrent que, chez l’obèse, l’endotoxémie postprandiale est modulée par la quantité de matière grasse contenue dans le repas (10 g ou 40 g), contrairement aux sujets normopondérés. Ils mettent en évidence le rôle important (i) des chylomicrons comme transporteur des endotoxines en réponse à une quantité croissante de lipides chez l’obèse et (ii) de la protéine circulante de transport des endotoxines, la LBP, dans la réponse inflammatoire postprandiale associée [2]. Il sera désormais important d’explorer la pertinence physiopathologique de la répétition quotidienne de ces phénomènes postprandiaux dans le maintien de l’inflammation à bas bruit. Ces résultats pourraient contribuer au développement de stratégies nutritionnelles préventives du risque cardiométabolique.

[1]    Laugerette F, Vors C, Géloën A, Chauvin MA, Soulage C, Peretti N, Lambert-Porcheron S, Alligier M, Burcelin R, Laville M, Vidal H, Michalski MC 2011. Emulsified lipids increase endotoxemia: possible role in early postprandial low-grade inflammation. J. Nutrition. Biochem. 22:53-59.
[2]    Vors C, Pineau G, Drai J, Meugnier E, Pesenti S, Laville M, Laugerette F, Malpuech-Brugère C, Vidal H, Michalski MC 2015. Acute endotoxemia associated with postprandial lipemia increases with fat amount in non-morbid obese men: impact of LPS handling. J. Clin. Endocrinol. Metab. 100:3427-3435.

 
 7- Julien Paccou
Evaluation de l’adiposité médullaire et relation avec le tissu osseux : Intérêt et utilité pour le clinicien

Il y a un intérêt croissant des scientifiques et des cliniciens au sujet de l’adiposité médullaire et de sa relation avec le tissu osseux et avec le métabolisme énergétique. D’un point de vue osseux, il existe une association inverse entre l’adiposité médullaire (évaluée en % par IRM le plus souvent) et la densité minérale osseuse surfacique (par DXA) chez les sujets ostéoporotiques, ostéopéniques et chez les témoins. Il pourrait également y avoir une association entre l’adiposité médullaire et les fractures (tout particulièrement les fractures vertébrales) indépendamment des valeurs densitométriques mais les données dont nous disposons sont trop peu nombreuses. De plus, l’évaluation de l’adiposité médullaire et de sa relation avec le tissu osseux dans certaines pathologies telles que l’anorexie mentale et le diabète de type 2 semble particulièrement intéressante [1]. Actuellement, l’évaluation de l’adiposité médullaire n’a pas d’application pratique mais les perspectives sont nombreuses que ce soit dans l’amélioration du diagnostic de l’ostéoporose et de sa prise en charge.

[1]    Paccou J, Hardouin P, Cotten A, Penel G, Cortet B, 2015. The role of bone marrow fat in skeletal health: usefulness and perspectives for clinicians. J. Clin. Endoc. Metab. 100:3613-3621.

 
 8- Catherine Pasqualini - Sylvie Dufour
Une population originale de neurones dopaminergiques dans le cerveau du poisson-zèbre

Chez certains vertébrés, en particulier chez des poissons téléostéens, le contrôle stimulateur de la fonction gonadotrope par la GnRH est contre-balancé par un contrôle inhibiteur assuré par la dopamine. Les laboratoires "Développement et Evolution de la Neurotransmission ", de l’Institut des Neurosciences Paris-Saclay (Univ Paris-Sud, CNRS), à Gif-sur-Yvette, et "Biologie des Organismes et Ecosystèmes Aquatiques" BOREA (Sorbonne Universités, MNHN, CNRS, UPMC, IRD, UCN, UA), à Paris, ont identifié ce système inhibiteur chez le poisson-zèbre [1] et suivi son développement [2]. Ces neurones dopaminergiques, situés dans l’aire préoptique et projetant dans l’hypophyse, se mettent en place plus tardivement que les autres noyaux dopaminergiques au cours du développement embryonnaire, et sont codés par un réseau génique distinct [2]. De façon remarquable, leur nombre augmente tout au long de la vie du poisson-zèbre, proportionnellement à la croissance corporelle, grâce à un mécanisme de neurogenèse continue. Ces résultats révèlent les propriétés particulières et la capacité proliférative des neurones dopaminergiques préoptico-hypophysaires.

[1] Fontaine R, Afficati P, Yamamoto K, Jolly C, Bureau C, Baloche S, Gonnet F, Vernier P, Dufour S, Pasqualini C 2013. Dopamine inhibits reproduction in zebrafish (Danio rerio) via three pituitary D2 receptor subtypes. Endocrinology, 154: 807-818.
[2]    Fontaine R, Affaticati P, Bureau C, Colin I, Demarque M, Dufour S, Vernier P, Yamamoto K, Pasqualini C 2015. Dopaminergic Neurons controlling anterior pituitary functions: anatomy and ontogenesis in zebrafish. Endocrinology 156:2934-2948.

 
 9- Valérie Simonneaux
KissClock: il n'y a qu'un tic-tac du baiser "au bébé"

La reproduction féminine est un phénomène cyclique régulé par des facteurs internes et environnementaux. Ainsi, le déclenchement de l’ovulation coïncide avec l’arrivée à maturation des oocytes (indiquée par les niveaux circulants d’œstradiol) et une période d’activité optimale (indiquée par des horloges biologiques). Les travaux de Chassard et al. montrent que les neurones à kisspeptine, essentiels dans le déclenchement du pic préovulatoire de LH, ont un rôle central dans l’intégration des informations ostrogéniques et journalières [1]. Chez les souris femelles, l’activation de ces neurones ne s’observe que le jour du proestrus, deux heures avant le pic de LH. Par ailleurs, les neurones à kisspeptine expriment un rythme endogène de la protéine horloge PER avec une période et une phase qui dépendent des concentrations d’œstradiol. Ces travaux confirment que le pic préovulatoire de LH, qui a lieu en fin de nuit/début de journée chez une majorité de femmes, est en partie contrôlé par des horloges biologiques, dont une KissClock. Ils suggèrent également que des perturbations des rythmes journaliers, lors de travail posté ou de voyage transméridien, peuvent altérer les cycles reproducteurs.

[1]    Chassard D, Bur I, Poirel VJ, Mendoza J, Simonneaux V 2015. Evidence for a putative circadian Kiss-Clock in the hypothalamic AVPV in female mice. Endocrinology 156:2999-3011.

 
 10- Florent de Vathaire
Mieux anticiper le risque de cancer thyroïdien après radiothérapie d'un cancer de l'enfant

Il est connu depuis longtemps que l'irradiation de la thyroïde durant la radiothérapie des cancers de l'enfant entraîne le développement ultérieur de cancers thyroïdiens. L'équipe de Florent de Vathaire (U1018 INSERM, Equipe 3) a montré, à l'aide d'une cohorte franco-britannique de 4338 enfants ayant survécu au moins 5 ans après un cancer solide de l'enfant traité avant 1985 et suivis 27 ans en moyenne, que la dose de radiations ionisantes reçue à la thyroïde durant la radiothérapie n'est pas le seul facteur de risque à prendre en compte [1]. Une splénectomie semble aussi augmenter nettement le risque, alors que l'irradiation de l'hypophyse semble le réduire. Par ailleurs, la chimiothérapie augmente ce risque d'un facteur 3, bien qu'il n'ait pas été possible d'identifier clairement les agents chimiothérapiques responsables de cette augmentation. Enfin, pour une même dose de radiation reçue à la thyroïde, le risque est plus important chez les sujets qui sont, par la suite, devenus en surpoids ou obèses. Ces résultats montrent l'importance de la mise en place d'un suivi systématique des survivants d'un cancer de l'enfant ayant reçu une irradiation thoracique ou du cou. Il montre aussi la nécessité de conserver l'ensemble des données de radiothérapie (images et plan de traitement) afin de pouvoir faire ultérieurement, si nécessaire, une reconstitution dosimétrique corps entier.

[1]    de Vathaire F, Haddy N, Allodji R, Hawkins M, Guibout C, El-Fayech C, Teinturier C, Oberlin O, Pacquement H, Diop F, Kalhouche A, Benadjaoud M, Winter D, Jackson A, Bezin Mai-Quynh G, Benabdennebi A, Llanas D, Veres C, Munzer M, Dat Nguyen T, Bondiau PY, Berchery D, Laprie A, Deutsch E, Lefkopoulos D, Schlumberger M, Diallo I, Rubino C 2015. Thyroid radiation dose and other risk factors of thyroid carcinoma following childhood cancer. J. Clin. Endocrinol. Metab. 100:4282-4290.

 
   
 
 
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