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Editorial

Au revoir de Nantes…

GROUPE
Après ces jours intenses de communications, d’ateliers, de plénières et aujourd’hui de controverses, l’équipe des rapporteurs se sépare et chacun retourne vers sa ville d’origine. Le « voyage au centre de l’Endocrinologie » est terminé. La SFE remercie chaleureusement les jeunes CCA/MCU qui se sont prêtés à cet exercice. Bien sûr, nous espérons renouveler ces newsletters pour le prochain congrès de Marseille… Le passage de flambeau a été fait officiellement hier soir à la soirée du congrès entre les comités d’organisation locale des 2 villes. Le Pr Cariou et le Pr Hadjhadj (et au nom de la 3e organisatrice le Dr Drui) font le bilan de ce congrès dans une des vidéos.

Les jeunes de la SFE sont invités l’année prochaine à s’inscrire encore nombreux au congrès pour présenter leurs travaux ou pour compléter leur formation. L’événement « Soirée Jeunes » créé pour la 1ère fois cette année par le Pr Cuny et le Dr Maione, et soutenu financièrement par la SFE, sera normalement reconduit. Il est important de créer,de renforcer les liens de la communauté endocrinologique de demain. Vous trouverez le retour d’expérience des organisateurs en vidéo.

Le consensus sera bientôt disponible...Consensus d’endocrinologues, mais surtout consensus multidisplinaire avec, aux cotés de la SFE, la Société Française de Chirurgie Endocrinienne et la Société Française de Médecine Nucléaire. Le Pr Borson-Chazot en résume les points clés dans une petite vidéo. Et le consensus de l’année prochaine est déjà dans le pipeline, avec l’organisation des groupes de travail, et traitera des craniopharyngiomes.

Bon vent jusqu’à l’année prochaine !

Pr Rachel DESAILLOUD
L'équipe rédactionnelle du "En direct du Congrès SFE 2022" :
- Pr Rachel DESAILLOUD, Amiens (coordinatrice)
- Dr Sébastien JURION, Amiens
- Dr Lauriane LE COLLEN, Reims
- Dr Charlotte NACHTERGAELE, Brest
- Dr Laurence SALLE, Limoges
Webmaster : Arnaud LACAZE

Les temps forts du jour

Hyperthyroïdie - Hyperparathyroïdie : retour vers la suture ?

Samuel FREY, interne à Nantes, a présenté les données de l’expérience locale concernant la prise en charge chirurgicale de l’hyperthyroïdie à l’amiodarone entre 2010 et 2020.
L’hyperthyroïdie touche 5 à 10% des patients sous amiodarone et on en distingue deux formes : fonctionnelle (type 1) & lésionnelle (type 2) dont le traitement médical, systématiquement recommandé en 1ère intention, diffère. La gravité est essentiellement le risque cardiovasculaire induit chez un patient déjà porteur d’une cardiopathie. La place de la chirurgie reste débattue mais a été définie par les guidelines de l’ETA en 2018 et consiste en une thyroïdectomie totale lorsqu’il y a nécessité de poursuivre l'amiodarone avec échec du traitement médical et/ou effets indésirables de ce dernier. En cas de cardiopathie sous-jacente sévère, il semble qu’il faille opérer dans les meilleurs délais. Les guidelines reposant sur des données de littérature extrêmement pauvres, l’objectif principal de cette étude était de rapporter la morbimortalité de cette prise en charge chirurgicale.

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Les macro-hormones hypophysaires circulantes : des macro-prolactines mais pas que…

Les concentrations sériques de FSH, LH, TSH ont été déterminées par immunoanalyse (Cobase®), puis vérifiées sur un autre automate d’immunoanalyse (Liaison XL®), après dilutions, puis après précipitation au PEG. Les différentes formes circulantes de ces hormones ont finalement été caractérisées par chromatographie filtration sur gel (Ultrogel® AcA 54).
Trois cas d’augmentation inexpliquée ont été observées : gonadotrophines sériques (1 FSH et 2 LH> 50 UI/L) dans un contexte d’hyperandrogénie, oligoménorrhée et spanioménorrhée respectivement et un cas de TSH persistante élevée(> 20 mU/L) inexpliquée. Le second immunodosage a confirmé ces concentrations élevées et la linéarité des tests de dilution a exclu une interférence analytique. Le faible pourcentage de récupération après PEG (FSH : 14 %, LH : 5 % et 4 % ; TSH : 3 %) évoquait la présence de macro-hormones, confirmée ensuite par chromatographie.

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Maladie de Cushing : Cath ou pas Cath ?

LE POUR
Si on retient uniquement la stratégie du diagnostic étiologique d’un hypercorticisme ACTH dépendant sur le principe de combiner les tests de stimulation (CRH, Desmopressine) avec une IRM hypophysaire et un scanner thoracique, on évite le recours au cathétérisme des sinus pétreux dans environ la moitié des cas. Les limites de cette stratégie : les tests de stimulation sont efficaces, notamment s’ils sont combinés, mais leurs seuils de positivité diffèrent dans la littérature (pas de seuil universel établi) et l’IRM est souvent négative ou douteuse (environ un tiers des cas).

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L'effet crochet existe-t-il encore avec les dosages actuels de Prolactine ?

Ou en pratique faut il toujours craindre un FN quand on dose la prolactine ?
Quatorze réactifs ont été étudiés par 16 laboratoires; tous étaient des tests immunométriques à deux sites (sandwich). Les résultats après dilution allaient de 17900 à 86900 µg/L. Un des réactifs testés a rendu une concentration de prolactine faussement faible lorsqu'elle était mesurée sur le sérum natif (150 µg/L contre 17900 µg/L après dilution).

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L’hyperparathyroïdie asymptomatique : chir ou pas chir ?

Eric Miraillé du CHU de Nantes, chirurgien endocrinien, a défendu l’absence de nécessité de traiter ces patients. Tout d’abord, par définition l’hyperparathyroïdie modérée asymptomatique est donc sans retentissement. Une étude a montré que pour 19% des patients adressés au chirurgien, il y avait une erreur diagnostique dont le principal diagnostic différentiel est l’hypercalcémie hypocalciurique familliale. Dans les dernière recommandations 2022, il est rappelé que les indications opératoires sont l’hypercalcémie, une ostéodensitométrie, une altération de la fonction rénale, un âge jeune (< 50 ans) ou encore une hypercalciurie.

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Les interviews

borson
Points clés du consensus nodules thyroïdiens
cuny
Une première : la soirée Jeunes de la SFE
cariou
Bilan du congrès de Nantes
Ce contenu vous est proposé avec le soutien institutionnel du laboratoire Merck.
Merck
Ceci est un résumé des communications de congrès dont l’objectif est de fournir des informations sur l’état actuel de la recherche.
Les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités de santé françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique.
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