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Chers collègues, C'est avec un grand plaisir que nous vous présentons cette newsletter de La Lettre de l'Hypophyse version 2.0. Cette nouvelle version comprendra un résumé d'articles pertinents ("L'actualité commentée") et, comme nouveauté, une rubrique "Mise au point sur..." axée sur les données récentes (en termes d'efficacité, d'effets secondaires ou de suivi) de la thérapeutique hypophysaire. Enfin, le Professeur Bonneville nous fait le plaisir de renouveler sa participation via "L'image commentée" du mois. En espérant que vous prendrez autant de plaisir à lire cette newsletter que nous en avons à l'écrire, Frédéric Castinetti | ||||||||
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Traitement médical des adénomes à prolactine : faut-il craindre un "effet Mediator®" ? Au cours de l'été (juillet 2010), sans concertation avec les endocrinologues, sont apparues de nouvelles recommandations concernant la prescription de la cabergoline (1). En effet, il est maintenant demandé de faire des échographies cardiaques avant toute mise en route d'un traitement par cabergoline, à renouveler 3 à 6 mois après l'initiation du traitement puis tous les 6 à 12 mois, et ce indépendamment de la dose prescrite et de l'indication. S'agit-il d'une mesure parapluie en réaction aux remous autour du benfluorex ? |
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IRM hypophysaire et lésion hyperintense en T1
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Anticorps anti-PIT-1 et déficit hypophysaire multiple de l'adulte Yamamoto M, Iguchi G, Takeno R et al. Adult combined GH, prolactin, and TSH deficiency associated with circulating PIT-1 antibody in humans. J Clin Invest 2011;121(1):113-9. PIT-1 (POU1F1) est un facteur de transcription impliqué dans les étapes terminales de différentiation hypophysaire qui aboutissent aux cellules somatolactotropes (GH) et thyréotropes (TSH). Plusieurs mutations de POU1F1 ont été rapportées chez l'homme comme étant responsables de déficit hypophysaire congénital en GH, en prolactine et en TSH. Une expression de PIT-1 est retrouvée dans l'hypophyse à l'âge adulte sans que son rôle soit précisément déterminé. ................................................................................................................................................................................. Accident vasculaire cérébral et hypopituitarisme Bondanelli M, Ambrosio MR, Carli A et al. Predictors of pituitary dysfunction in patients surviving ischemic stroke. Existe-t-il un risque d'hypopituitarisme chez les patients ayant présenté un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique ? L'équipe de M. Bondanelli a mené une étude prospective sur 56 patients suivis dans le centre de Ferrara, en Italie. La cohorte était composée de 34 hommes et de 22 femmes, de 64,8 ans d'âge moyen. L'échelle de classification NIHSS (National Institute of Health Stroke Score) a permis de classer les patients en 2 groupes, selon la sévérité du déficit. Un bilan endocrinologique (effectué à 8 heures du matin avec IGF-1 et test couplé GHRH-arginine, TSH/T4, ACTH/cortisol et test au synacthène 1 µg, LH-FSH/testostérone/œstradiol et prolactine) était effectué 1 à 3 mois après l'AVC, puis répété 12 à 15 mois après. Seulement 4 patients ont été perdus de vue entre ces 2 visites de suivi. ................................................................................................................................................................................. Hypertension intracrânienne idiopathique, maladie de Cushing et déficit corticotrope Zada G, Tirosh A, Kaiser UB, Laws ER, Woodmansee WW. Cushing's disease and idiopathic intracranial hypertension: case report and review of underlying pathophysiological mechanisms. J Clin Endocrinol Metab 2010;95(11):4850-4. L'hypertension intracrânienne (HTIC) idiopathique est en général observée chez des femmes jeunes, obèses et présentant une symptomatologie d'hypertension intracrânienne (céphalées, nausées) sans obstacle mécanique cérébral. La survenue d'une HTIC idiopathique a été décrite sporadiquement dans le cadre de déficit en glucocorticoïdes, sans qu'un mécanisme physiopathologique ne puisse être clairement mis en cause. |
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La radiochirurgie Gamma Knife® Le Gamma Knife® est une technique radiochirurgicale qui délivre les rayonnements issus de sources de cobalt en une seule session, avec une précision stéréotaxique, et a pour but de diminuer l'activité hypersécrétoire et/ou le volume tumoral de la cible. Cette technique s'oppose, par son principe, à la radiothérapie conventionnelle où la dose est fractionnée. Des études récentes ont souligné l'efficacité à moyen et à long termes (suivi à 10 ans) de cette procédure, avec une rémission dans environ 50 % des cas pour les adénomes sécrétants (GH, ACTH ou prolactine). Point surprenant, le risque de récidive tardive de maladie de Cushing : environ 10 à 15 % des patients considérés comme "guéris" par la radiochirurgie 2 à 3 ans après la procédure présentent une récidive 6 à 8 ans après. Ce type spécifique d'hypersécrétion nécessite donc une surveillance rapprochée. La radiochirurgie permet également une stabilisation ou une diminution du volume tumoral dans plus de 90 % des cas, ce qui souligne son intérêt dans les adénomes non sécrétants, plus particulièrement dans les résidus postchirurgicaux qui augmentent progressivement de volume. ................................................................................................................................................................................. |
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