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Quelles sont les causes du syndrome de Cushing ?

Syndromes de Cushing dus à un excès de production d’ACTH

Il existe 2 causes différentes :
  • la maladie de Cushing
  • la sécrétion ectopique d'ACTH par une tumeur endocrine
Il ne faut pas confondre le terme « syndrome de Cushing », qui définit un excès de cortisol quelque en soit la cause, et le terme « maladie de Cushing », qui est réservé aux tumeurs hypophysaires produisant un excès d’ACTH.

Sécrétion ectopique d'ACTH par une tumeur endocrine

Sécrétion ectopique d'ACTH par une tumeur endocrine

Une tumeur située dans un autre organe que l’hypophyse, produit de l'ACTH ce qui entraîne un emballement des 2 surrénales qui fabriquent alors trop de cortisol.

Il s’agit souvent de tumeurs développées dans les poumons, mais elles peuvent également se développer dans le pancréas, le thymus, la thyroïde...

La maladie de Cushing

La maladie de Cushing

La maladie de Cushing, du nom du chirurgien américain, le Dr Harvey Cushing qui l'a décrite en 1912, est la cause la plus fréquente des excès de cortisol.

Un excès d'ACTH d'origine hypophysaire.

La maladie de Cushing est une tumeur bénigne de l'hypophyse qui produit trop d'ACTH, ce qui entraîne un emballement des 2 surrénales qui fabriquent alors trop de cortisol.

Qui touche-t-elle?

Chez les enfants et adolescents, la maladie de Cushing touche plus souvent les garçons, mais chez les adultes, la maladie de Cushing, qui survient en général autour de la quarantaine, touche plus souvent les femmes.

Pourquoi moi ?

Chez la grande majorité des malades, il n’y a pas d’explication à la survenue de la maladie de Cushing, ni de facteur génétique, ni de facteur de l’environnement ou du mode de vie identifié.

Très rarement, une maladie de Cushing peut être d’origine génétique. Il s’agit de personnes ayant une Néoplasie Endocrinienne Multiple de type 1 (NEM1), une maladie génétique se manifestant par des tumeurs le plus souvent bénignes touchant essentiellement les parathyroïdes, le duodénum, le pancréas, et l’hypophyse (en savoir + : Association Française des Néoplasies Endocriniennes Multiples NEM 1, NEM 2A, NEM 2B) ou de personnes ayant une mutation du gène AIP (Aryl hydrocarbon receptor Interacting Protein) responsables d’adénomes hypophysaires familiaux.