Enquête Ferring – SFE sur la Desmopressine dans le traitement du Diabète Insipide Central (DIC)
Les résultats de l’enquête – questionnaire en ligne réalisée, à la demande de l’ANSM, du 29 septembre 2012 au 25 octobre 2012 auprès des endocrinologues membres de la SFE sont désormais disponibles.
Suite à l’arrêt de commercialisation du Minirin comprimé, une enquête portant sur l’utilisation de la desmopressine dans le Diabète Insipide Central (DIC) a été initiée, à la demande de l’ANSM, par le laboratoire Ferring en partenariat avec la Société Française d’Endocrinologie (SFE). Le site internet de la SFE a servi de support pour la mise en ligne d’un questionnaire du 29.09.2012 au 25.10. 2012 auprès des endocrinologues, membres de la SFE, qui ont reçu aussi en parallèle ce même questionnaire par messagerie électronique.
Au total 113 membres de la SFE ont complété ce questionnaire, ce qui représente une population de 1335 patients DIC traités par desmopressine et, parmi eux, 1028 étaient traités par Minirin® comprimé avant l’arrêt de commercialisation.
Un an après cet arrêt il était en effet important d’évaluer si les médecins, et en particulier ceux qui prescrivaient une « fraction » de Minirin® comprimé afin d’équilibrer au mieux certains de leurs patients souffrant de DIC, rencontraient des difficultés dans la prise en charge de ces patients.
17% des endocrinologues participant à cette enquête prescrivaient Minirin® comprimé « fractionné » chez 5.6% des patients.
L’arrêt de la commercialisation du Minirin® comprimé a généré des problèmes pour 1 endocrinologue sur 3 au total, et à 1 endocrinologue sur 2 si l’on considère seulement les médecins ayant prescrit du Minirin® comprimé « fractionné ». Parmi les patients qui étaient traités par Minirin® comprimé « fractionné », 86% ont alors été traités par Minirin® lyophilisat oral (le passage à cette forme a été jugé « très facile » et « facile » dans 61% des cas) et 14% par Minirin® spray (passage jugé « très facile » et « facile » dans 26% des cas).
Un an après cet arrêt, seuls 4,4% des endocrinologues rencontrent quelques difficultés concernant 1.6% des patients. Il faut noter que, parmi les médecins qui prescrivaient Minirin® comprimé « fractionné », aucun aujourd’hui n’a de patients posant des problèmes de prise en charge thérapeutique.
Ainsi cette enquête permet de conclure qu’à ce jour, la mise à disposition, à nouveau, d’une forme comprimé de desmopressine ne semble présenter aucun intérêt.
Dr Philippe Niez, MD
Directeur Médical
Ferring SAS